The Bear Quartet
Eternity Now
Here is a low-quality dark live footage. Junky punk !
Références musicales : Sonic Youth, The Pixies, and I guess some extra-terrestrial bands
The Bear Quartet – The Repairing Of The Red Sea (mp3) [link 2]
What happened to their pop music ? Can you hear their guitars ? Not really. Forget everything. You might find Eternity Now boring/clumsy/arty but you cannot deny you never heard something like this before.
Do I like this album ? Yes, I do. Have I ever listened to every track in a row ? No I haven’t. It took me ages to appreciate Saturday Night (which was very weird too) so I guess it will take some time to have a definite opinion about Eternity Now. Some songs are easier than others to be loved. Let’s take The Repairing Of The Red Sea or Sailors for instance : those songs are not THAT strange actually. I could even play them at the radio. Ok ok, maybe only at 4 am, but, hey, this is a record for werewolves, right ?
PS : my long Mattias Alkberg’s interview, another shorter but funny one and all the posts I wrote about the Bear Quartet : (1), (2), (3), and (4).
Pour mes compatriotes français
Le Bear Quartet est mon groupe préféré-de-l’univers-et-de-tous-les-temps. Comme à peu près chaque année, Mattias Alkberg et sa bande ont pondu un disque. Eternity Now qu’il s’appelle. C’est un O.M.N.I (Object Musical Non Identifié). Bien-sûr, j’en entends déjà taxer cet album d’ennuyeux/intello/maladroit. Je comprends. Mais réfléchissez deux minutes : avez-vous déjà entendu un disque semblable ?
Eternity Now n’est sans doute pas le meilleur disque du Bear Quartet (j’opterais pour Angry Brigade ou Saturday Night). Mais c’est un sacré trip. On adhère. Ou pas. Est-ce que j’aime ce disque ? Oui, bien-sûr. Est-ce que j’ai déjà réussi à l’écouter en entier de bout en bout ? Non. En même temps, ça m’a pris tellement de temps pour “comprendre” Saturday Night (franchement chelou aussi) pour ensuite l’adorer que je me dis qu’Eternity Now mérite sans doute une attention particulière. Peut-être dans 10 ans, il sera mon album préféré.
Certaines chansons du disque ne sont malgré tout pas si bizarres que ça. The Repairing Of The Red Sea ou Sailors, par exemple. Je parie même que je pourrais les passer à la radio si j’en avais le pouvoir. Bon ok, pas avant 4 heure du mat’ mais bon, ce disque est réservé aux loups-garous, n’est-ce pas ?
PS : ma longue interview de Mattias Alkberg , une autre plus courte mais marrante et tous les billets que j’ai écrit sur le Bear Quartet : (1), (2), (3) and (4).